dimanche 29 novembre 2009

L'OM tombe à Bollaert les armes à la main


L'OM a subi sa troisième défaite de la saison à Lens, les hommes de Didier Deschamps ont été surpris dans le temps additionnel par un but d'Eduardo (93e), pour le compte de la 15e journée de Ligue 1.

Fiche technique :

Lens 1 / OM 0 (Mi-temps : 0-0)

Stade Bollaert
Spectateurs : 41052 (guichets fermés)
Arbitre : Damien LEDENTU

Buteur Olympien :

Avertissements Olympiens : Bocaly (25e), Cissé (52e)

OM : Mandanda, Bocaly, Diawara, Hilton, Taïwo, Cissé, Abriel, Cheyrou (Ben Arfa 83e), Koné (Lucho Gonzalez (51e), Morientes (Brandao 63e), Niang ©

Trois jours après le point du nul ramené de San Siro, Didier Deschamps joue la carte de la fraîcheur dans la gestion de son effectif pour affronter Lens. Gary Bocaly, Victorino Hilton, Baky Koné, et Fernando Morientes remplacent poste pour poste Laurent Bonnart, Gabriel Heinze, Lucho Gonzalez et Brandao.

D'entrée de jeu, Lens se montre menaçant par Maoulida, mais Mandanda fait la parade. Excepté ce premier quart d'heure difficile pour l'OM, le jeu se concentre désormais pour l'essentiel dans la moitié de terrain Lensoise mais la domination Marseillaise reste stérile face à des locaux dont le plus grand attentisme laisse à penser que ce point du match nul suffit à leur bonheur.

En seconde période, l'OM contrôle davantage le match, tout en donnant l’impression de jouer au ralenti. C'est alors que M. Ledentu indique le point de penalty suite à un léger contact entre Bocaly et Demont, certes un peu sévère car ce dernier amplifie sa chute. Demont s'élance mais bute sur Mandanda parti du bon côté. Alors qu'on s'achemine vers un score nul et vierge logique, Eduardo, à la réception d'un coup-franc, offre une victoire sur le fil à son équipe (93e). Un dénouement cruel pour l'OM qui ne méritait guère de repartir bredouille de Lens.

vendredi 27 novembre 2009

Une bonne et une mauvaise nouvelle pour l'OM


J'ai une bonne et une mauvaise nouvelle à vous apprendre:

On commence par la bonne: La rencontre prévue le 02 Décembre prochain à Marseille entre l'OM et Sochaux, a été reportée, a annoncé la LFP.

Voici le communiqué de la LFP: "La Commission des Compétitions a reporté la rencontre Olympique de Marseille – FC Sochaux-Montbéliard (14e journée de Ligue 1) prévue le 2 décembre 2009 à une date ultérieure. Cette décision, au lendemain du match nul (1-1) de l'OM à Milan, vise à placer le club marseillais dans les meilleures conditions avant son match décisif de Ligue des Champions face au Real Madrid".

En revanche la mauvaise: L'OM est sanctionné d'un match de suspension ferme (huis clos) pour jets de projectiles et de fumigènes lors du match OM / Monaco. L'Etat-major Olympien fera sans doute appel de cette décision.

jeudi 26 novembre 2009

Un partage des points frustrant


Avec le point du nul ramené de San Siro, l'OM peut nourrir des regrets au vue de la physionomie du match. Pour atteindre le printemps européen, l'OM devra battre le Real Madrid (3/0) ou par au moins quatre buts d'écart le 8 décembre prochain au stade Vélodrome. Une autre hypothèse est possible: Didier Deschamps et ses hommes s'imposent face au Real Madrid, peu importe le score et que dans le même temps le Milan AC ne gagne pas en Suisse.

Fiche technique :

Milan AC 1 / OM 1 (Mi-temps : 1-1)

Stade Giuseppe Meazza (San Siro)
Spectateurs : 49063
Arbitre : Howard WEBB

Buteur Olympien : Lucho Gonzalez (16e)

Avertissement Olympien : Heinze (89e)

OM : Mandanda, Bonnart, Diawara, Heinze, Taïwo, Cissé, Abriel, Cheyrou (Morientes 85e), Lucho Gonzalez (Koné 66e), Brandao, Niang © (Ben Arfa 73e)

Après une entame de match difficile, l'OM concède l'ouverture du score. Suite à un ballon perdu par Mamadou Niang au milieu de terrain, Pato récupère le ballon, le transmet à Borrichello, qui mystifie Gaby Heinze avant d'ajuster Mandanda. Menés au score, les Olympiens auront le mérite de vite réagir et d’égaliser six minutes plus tard. Lucho Gonzalez place une frappe chirurgicale suite à un mauvais renvoi du gardien milanais Dida. Le rapport de force s'inverse au profit de l'OM, même si la défense axiale Marseillaise se fait des frayeurs heureusement sans conséquence. C'est sur ce score de parité qu'est sifflé la mi-temps.

Au retour des vestiaires, le Milan AC tente d'imposer son rythme mais sans succès. Le fait est que l'OM à la mainmise sur le match et se créer des occasions. La première intervient à la 64 ème minute, suite un bon déboulé de Niang sur le côté gauche, qui centre pour Brandao idéalement placé mais la barre transversale vient en aide à Nelson Dida. En fin de match, Souleymane Diawara trouve le poteau pour la deuxième fois du match. Plus rien ne sera marqué et l'arbitre renvoie les 22 acteurs aux vestiaires. La prestation de l'OM aurait mérité une meilleure issue mais l'espoir est permis pour une place en huitième de finale.

PS: Comme le disait si bien Oscar Wilde : "On ne perd pas regret même ses pires habitudes, ce sont peut-être celles qu'on regrette le plus".

samedi 21 novembre 2009

Une victoire à l'économie


Grâce à un but de Gabriel Heinze qui perpétue la célèbre tradition des anciens joueurs marquant contre le PSG, l'OM a dominé le PSG, hier soir au stade Vélodrome, et fait un beau rapproché au classement en revenant à seulement trois points du leader Bordelais.

Fiche technique :

OM 1 / PSG 0 (Mi-temps : 1-0)

Stade Vélodrome
Spectateurs : 55623
Arbitre : Laurent DUHAMEL

Buteur Olympien : Heinze (25e)

Avertissements Olympiens : Valbuena (68e), Cissé (89e)

OM : Mandanda, Bonnart, Diawara, Heinze, Taïwo, Mbia (Cissé 19e), Abriel, Cheyrou, Valbuena (Lucho Gonzalez 76e), Brandao, Niang © (Koné 84e)

Pour affronter le PSG, Didier Deschamps a décidé de titulariser Taye Taïwo au poste de latéral gauche. Concernant le poste de latéral droit, Laurent Bonnart a été préféré à Gary Bocaly.

Dès les premières minutes du match, l'OM confisque le ballon aux Parisiens et domine le jeu. Une domination qui n'allait pas tarder à se matérialiser. A la 25e minute de jeu, sur un coup de pied arrêté, Fabrice Abriel travaille bien son cuir et dépose le ballon sur la tête de Heinze qui le propulse hors de portée de Grégory Coupet. Juste avant la mi-temps, Mamadou Niang, expédie une lourde frappe qui termine sur la barre transversale. L' arbitre siffle la mi-temps sur cet avantage logique pour l'OM (1-0).

En seconde période, l'OM se contente de gérer la rencontre, accélérant qu'à de trop rares occasions. Didier Deschamps se satisfait du résultat mais sait qu'il faudra montrer bien plus face au Milan AC mercredi prochain.


lundi 9 novembre 2009

Un match stratosphérique


L'Olympique Lyonnais et l'Olympique de Marseille, après un match d'anthologie, se sont séparés hier à Gerland sur un score nul (5-5), en guise de conclusion de la 13e journée de L1.

Fiche technique :

OL 5 / OM 5 (Mi-temps : 2-2)

Stade Gerland
Spectateurs : 38018
Arbitre : Stéphane BRE

Buteurs Olympiens : Diawara (11e), Cheyrou (44e), Koné (47e), Brandao (80e), Toulalan (92e csc)

Avertissements Olympiens : Niang (75e), Diawara (88e)

OM : Mandanda, Bonnart, Diawara, Hilton, Heinze, Mbia, Abriel, Cheyrou (Cissé 68e), Koné (Valbuena 57e), Brandao, Niang ©

Pour ce match à Gerland, Didier Deschamps a décidé de reconduire la même équipe (à une exception près, Bonnart remplace poste pour poste Bocaly), que face au Fc Zürich.

Cueillis à froid dès la troisième minute de jeu par Pjanic (3e), la réaction Marseillaise ne se fait pas attendre, sur un corner de Fabrice Abriel, Souleymane Diawara (11e) place une tête hors de portée de Lloris. Quasiment dans la continuité, Govou (14e) profite d'un moment d'égarement fatal, pour concrétiser une contre-attaque et redonner l'avantage à Lyon. L'OM tente de réagir mais la défense Lyonnaise veille au grain. Et puis, juste avant la mi-temps, Benoit Cheyrou (44e) adresse une frappe flottante, qui trompe Lloris, coupable d'une faute de main sur sa ligne. C'est sur ce score de parité (2/2) que l'arbitre siffle la mi-temps.

Galvanisés au retour des vestiaires, Fabrice Abriel prend le couloir et adresse un centre décisif à Baky Koné (47e). Fort de cet avantage au tableau d'affichage les visiteurs mettent ensuite le pied sur le ballon, puis sur un nouveau corner d'Abriel (troisième passe décisive de la soirée), Brandao (79e) effectue une reprise acrobatique remarquable qui trompe Lloris. On pense que le match est plié, c'est alors que l'improbable se produit : en l'espace de neuf minutes, Lyon fait trembler les filets de Mandanda à trois reprises (81e, 84e et 90e) et pense entrevoir une victoire heureuse au vu de la physionomie du match. Mais à l'ultime minute, au bout d'une action des plus confuses, Toulalan marque contre son camp, offrant l'égalisation à l'OM.

Une bien maigre consolation pour l'OM qui laisse échapper une victoire à portée de main.

mercredi 4 novembre 2009

Une sacrée soirée


Avant d’aller défier Lyon à Gerland dimanche, l'OM s'est rassuré sur son potentiel offensif en passant six buts au Fc Zürich, pour le compte de la quatrième journée du groupe C de la Ligue des Champions. Le succès obtenu face au Fc Zürich (6-1) hier soir permet à l'OM de rester en course pour la qualification.

Fiche technique :

OM 6 / FC Zürich 1 (Mi-temps : 2-1)

Stade Vélodrome
Spectateurs : 55000
Arbitre : Craig THOMSON

Buteurs Olympiens : Aegerter (3e csc), Abriel (11e), Niang (51e), Hilton (80e), Cheyrou (88e), Brandao (90e)

Avertissements Olympiens : Brandao (20e), Mbia (66e), Cheyrou (67e)

OM : Mandanda, Bocaly, Diawara, Hilton, Heinze, Mbia (Cissé 83e), Abriel (Kaboré 68e), Cheyrou, Koné (Valbuena 61e), Brandao, Niang ©

Après avoir buté sur la muraille Toulousaine samedi en championnat, Didier Deschamps a décidé de renouveler son 4-3-3 face au Fc Zürich. Steve Mandanda dans le but, Gary Bocaly, Souleymane Diawara, Vitorino Hilton et Gabriel Heinze en défense de droite à gauche ; les trois milieux de terrain sont Stéphane Mbia (dans l'axe), Benoit Cheyrou (à gauche) et Fabrice Abriel (à droite) ; Bakari Koné (sur l'aile droite), Brandao (au poste d'avant-centre) et Mamadou Niang (sur le flanc gauche) forment le trident offensif.

L'OM commence son match de très belle manière en ouvrant le score très tôt grâce à un but contre son camp de Aegerter. Quelques minutes plus tard, bis repetita ! Du même endroit et toujours sur coup-franc, Abriel tire le coup franc qui traverse la défense Zürichoise et finit au fond des filets (le but d'Abriel n'aurait pas dû être accordé mais bon). Croyant certainement avoir fait le plus difficile, la défense Marseillaise se faire surprendre par Alexandre Alphonse (l'attaquant Français du Fc Zürich) qui réduit le score à la 31e minute de jeu. Cette réduction du score redonne confiance aux Suisses qui se montrent beaucoup plus pressant devant le but de Mandanda, mais la défense Olympienne tient bon jusqu'à la mi-temps.

En seconde période, l'OM reprend son emprise sur le jeu et trouve finalement l'ouverture à la 51e minute de jeu par Mamadou Niang, idéalement servi par Baky Koné. L'OM, pensant avoir fait le plus dur après avoir inscrit ce troisième but, s’est indéniablement relâché. Permettant aux Helvètes de se créer des occasions en contres mais heureusement sans conséquence. Il faudra quand même attendre les dix dernières minutes de jeu pour voir l'OM se lâcher complètement avec une fin de match en fanfare. C'est d'abord Hilton qui inscrit le quatrième but Olympien de la soirée, avant que Cheyrou, d'une frappe magistrale, trompe le portier suisse pour le 5/1. Et c'est finalement Brandao, qui parachève cette belle soirée européenne.

PS: Cette large victoire face au Fc Zürich doit servir de déclic pour les prochains matchs à domicile.



dimanche 1 novembre 2009

Le syndrome du Vélodrome


Nouvelle contre-performance de l'Olympique de Marseille au Vélodrome, l’OM n'a pu faire mieux qu'un match nul (1/1) face à Toulouse pour le compte de la 12e journée de Ligue 1.

Fiche technique :

OM 1 / Toulouse 1 (Mi-temps : 0-1)

Stade Vélodrome
Spectateurs : 53340
Arbitre : Saïd ENNJIMI

Buteur Olympien : Brandao (75e)
Avertissements Olympiens : Bocaly (25e), Brandao (76e), Heinze (83e)


OM : Mandanda, Bocaly, Diawara, Hilton, Heinze, Mbia, Lucho Gonzalez (Kaboré 64e), Abriel (Ben Arfa 40e), Valbuena (Koné 56e), Brandao, Niang ©

Au repos forcé le week-end dernier, l’OM retrouve la compétition avec la réception de Toulouse au Vélodrome.

Première surprise en découvrant la composition Olympienne, Didier Deschamps revient à 4/4/3 après plusieurs matchs en 4/2/3/1. Steve Mandanda est dans les buts, la défense est formée de droite à gauche par Gary Bocaly (qui fête enfin sa première titularisation de la saison), Souleymane Diawara, Victorino Hilton et Gabriel Heinze. Stéphane Mbia et Fabrice Abriel sont les milieux récupérateurs. Lucho Gonzalez est chargé d'alimenter en bons ballons le trident offensif composé de Valbuena, Brandao et Niang.

Le dispositif tactique d'Alain Casanova, qui a placé deux lignes de quatre chargés devant Pelé (puis Blondel), indique clairement les volontés des Toulousains.

Le premier coup de théâtre intervient à la 8e minute de jeu lorsque le portier Toulousain (Pelé) fauche Niang à l’entrée de la surface. L'arbitre indique alors un coup-franc bien placé et exclu logiquement Pelé. Depuis qu'ils sont en supériorité numérique, paradoxalement, les hommes de Didier Deschamps ne parviennent pas à prendre l'avantage et le contrôle du match . Bien au contraire, le club de la Ville Rose se montre toujours aussi dangereux sur les contres.

C'est alors que survient un deuxième coup de théâtre à la 28e minute de jeu : sur un coup franc bien placé, Moussa Sissokho décoche un missile qui vient se loger au fond des filets de Mandanda. Quelques minutes après cette ouverture du score Toulousaine, Didier Deschamps modifie son système de jeu pour faire entrer Hatem Ben Arfa (Abriel en fait les frais) et transformer son système de 4-3-3 en 4-2-2. C'est donc sur cet avantage d'un but en faveur des visiteurs, que les Olympiens regagnent les vestiaires sous une belle bronca.

Au retour des vestiaires, le jeu Olympien reste insuffisant (manquant de percussion, de rythme et de spontanéité). L'OM est donc réduit à chercher directement ses attaquants. Pour ne rien arranger, Lucho Gonzalez se blesse sérieusement à la cheville, cède sa place à Charles Kaboré. Seul motif de satisfaction, les Olympiens trouvent l'énergie pour égaliser, par l'intermédiaire de Brandao bien servi par Koné. L'arbitre siffle donc la fin du match sur ce score de parité 1-1.

Bref, l'OM, qui avait perdu le titre la saison dernière à domicile (22 points), emprunte le même chemin. Les hommes de Didier Deschamps ont déjà perdu 7 points cette saison à domicile sur 15 possibles.