L'OM perd très gros en Bourgogne

Dominateur en Bourgogne, l'OM a dû se contenter d'un match nul 1-1 face à Auxerre, la faute à plusieurs facteurs, mais le principal est sans aucun doute la piètre prestation du corps arbitral.

Fiche technique :

Auxerre 1 / OM 1 (Mi-temps : 1-1)

Ligue 1, 17e journée

Stade de l'Abbé-Deschamps
Spectateurs : 17000
Arbitre : Fredy FAUTREL

Buteur Olympien : Rémy (8e)

Avertissement Olympien : Gignac (45e)

Exclusion Olympienne : Mbia (40e)

OM : Mandanda ©, Kaboré, Diawara, Mbia, Heinze, Lucho Gonzalez, Cissé (Cheyrou 20e), A. Ayew, Valbuena (Taïwo 81e), Brandao (Gignac 25e), Rémy

Tout avait pourtant bien commencé pour l'OM avec l’ouverture du score précoce, de Loïc Rémy à la 7ème minute (0-1). Derrière, le scénario du match s'assombrit alors que les Olympiens avaient les choses plutôt bien en mains : Ça débute par la double sortie d'Edouard Cissé et Brandao sur blessure avant la demi-heure de jeu.

Et puis, plusieurs décisions arbitrales discutables viennent entacher la fin de cette première période : Auxerre égalise sur un pénalty qui n'existe pas (faute ou pas Olympienne commise hors de la surface), et carton rouge très sévère pour Stéphane Mbia, même trop, puisqu'il n'est pas en position de dernier défenseur et la faute est discutable.

Au retour des vestiaires, les hommes de Didier Deschamps se procurent les meilleurs occasions malgré leur infériorité numérique. Mais ils vont tomber sur un gardien local en état de grâce qui va sauver son équipe à plusieurs reprises.

Et enfin, pour couronner le tout, le trio arbitral, décidément peu en verve, oubliera de siffler un pénalty évident en faveur de Lucho Gonzalez bousculé en pleine surface.

En résumé, les Olympiens peuvent nourrir d'énormes regrets au vue de la physionomie de cette rencontre face à l'AJA. Et, se présenteront amoindris de quelques titulaires face à Lyon, à l'image Souleymane Diawara, Stéphane Mbia (à moins que la commission de discipline ne le blanchisse), Edouard Cissé, et Brandao. Les deux premiers cités seront suspendus, tandis que les deux autres sont à l'infirmerie pour une durée indéterminée.

PS : Je n'occulte pas l'inexplicable degré de nervosité d'André-Pierre Gignac.