mardi 19 octobre 2010
Lucho Gonzalez en interview
J'ai adoré l'entretien accordé par Lucho Gonzalez à France Football. Je vous propose les meilleurs extraits :
Comment définit-il son jeu "Je me considère comme un joueur d'équipe, collectif, qui aime faire jouer les autres, et qui joue bien quand l'équipe tourne bien. Mes premiers entraîneurs m'ont appris à jouer à une ou deux touches de balle, le plus simplement possible. Mais le football a changé, il est beaucoup plus rapide qu'avant. Mais je reste persuadé que le plus important est que le ballon arrive le plus vite possible au partenaire. Je suis un joueur parmi les autres dans le collectif, et je n'aime pas être mis en avant".
Son rapport aux critiques "Franchement, très tranquillement. Quand tu es joueur de foot, tu sais que tu peux être critiqué ou recevoir des éloges. Ça fait partie du métier et je l'accepte. Certaines personnes vont apprécier ma façon de jouer, d'autres pas. Moi, j'écoute d'abord les conseils et les consignes de mon entraîneur, pour être utile à l'équipe. C'est ma priorité. Après, pour être franc, je reconnais que je ne suis pas un joueur rapide (sourire). C'est pour ça que j'accepte la critique sans problème".
Connaît-il la pression "Disons que pour moi, la vraie pression, c'est celle d'un papa qui se lève très tôt tous les matins pour pouvoir nourrir ses enfants. C'est ce que faisait mon papa pour moi et mes frères. Alors je suis toujours étonné quand je vois des joueurs qui viennent à reculons à l'entraînement, ou qui rechignent à courir. Ils ne se rendent pas compte de ce qu'est la vraie vie. Se lever tous les jours à 5 heures du matin, pour aller faire un travail qu'on n'aime pas. Nous, on a la chance de se lever pour faire ce qu'on aime et de gagner beaucoup d'argent. Ces valeurs sont celles de mon papa. Il ne me les a pas particulièrement inculquées, mais je les ai intégrées en le voyant, tout simplement".
Son sentiment sur sa non-sélection pour le Mondial Sud-Africain "Ce sont les aléas du football... L'Argentine a de grands joueurs qui jouent dans tous les grands Championnats, dans tous les grands clubs... C'est donc forcément difficile pour un sélectionneur de faire sa liste. C'est vrai qu'à un moment, j'ai eu l'illusion d'en faire partie. Mais ça ne s'est pas passé comme ça. J'étais un peu triste de ne pas être sélectionné, mais bon, j'étais à fond derrière l'équipe. Et puis pour les Argentins, Maradona, ça représente beaucoup... Je ne peux pas lui en vouloir. C'était mon idole en tant que joueur ! De toute façon, quoi qu'il arrive, j'irai en Argentine pour la Copa America l'an prochain. Que ce soit en tant que joueur ou en tant que supporter".
PS : Lucho Gonzalez est un exemple sur le terrain et en dehors, son interview transpire la classe et la modestie.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire